L’Afrique ne pourra jamais sortir de l’ornière si l’élite ne parle pas la langue des peuples.

Jusqu'à ce jour, aucun exemple n’est venu démentir une réalité élémentaire : de tous les peuples qui se sont développés depuis la nuit de temps, aucuns ne l’a fait par une autre langue que la sienne. En afrique, cependant, on prétend qu’il en va autrement qu’il faut continuer à utiliser les langues des colonisateurs. Résultat : résultat le continent noir ne fait que reculer depuis des décennies !

Nos députés, par exemple, parlent dans l’hémicycle une langue que les populations qui les ont élus ne comprennent pas. Et on dit que ces députés défendent leurs intérêts !

S’ils parlaient leurs langues, et si on faisait en sorte qu’elles puissent suivre, les débats démocratiques de leurs honorables représentants, peut être que de temps à autre elles auraient pu intervenir pour rectifier certain tirs.

Nos intellectuels les plus conscients et les plus consequents, ont pourtant été clairs.

Ecoutons le professeur CHEIK ANTA DIOP en 1984 a Niamey {c’est une illusion qu’il faut perdre, chaque fois que nous choisissons une langue étrangère pour administrer un état, nous perdons d’office la bataille du développement.}Car en procédant ainsi, seuls les 10% de la population qui ont été scolarisée peuvent agir.et ils sont obliger de trainé comme un boulet les 90%restant.

Mais ont dit que les intellectuels conscient sont des êtres rêveurs et que nos langues africaine sont très pauvres pour conceptualiser notre developpement.exactement comme si on disait qu’un intellectuel ne pourrait pas concevoir un enfant avec une paysanne parce que cette derniere, qui n’est jamais sorti du village est incapable de conceptualisé l’idée de l’amour .on ne voit vraiment pas ou est le rapport.

Comment peut on soutenir que celui qui est incapable de traduire un concept dans la mentalité d’une société donc par une langue, soit a même de réaliser ce concept dans a la mentalité dune société ?comment nos dirigeants toutes tendances confondues traduisent t’ils dans nos langues les notions de developpements,democratie,de suffrage universelle, de nouvelle technologie de l’information et de la communication, d’internet, bref celle qui sont non seulement les vecteurs essentiels de leurs action mais que l’on retrouve aussi tous les jours dans leurs bouches.

De grâce qu’on ne nous servent plus les arguments du genre : langue pauvre, impossibilité de traduire le concept scientifique !qu’on n’arrête les âneries du type les langues sont trop nombreuses ! Alors pourquoi nos dirigeant agissent t’ils ainsi ? La réponse coule de source : ces personnages incapables de comprendre le sens de la marche du monde et la leçon de l’histoire sont les véritables plaies de l’Afrique.

Yannick Ovolo engonga